Musiques, supports numériques et copies
Trois textes utiles pour une réflexion nécessaire.
« L’avènement de ce qu’il est désormais convenu d’appeler un nouvel âge du capitalisme, fondé sur la production, la distribution, l’utilisation de biens immatériels et de services, donne à la notion de propriété intellectuelle une dimension radicalement inédite. À bien des égards, en effet, elle tend à prendre une place prépondérante dans la structure et la dynamique des systèmes économiques mondiaux. L’immatériel devient, à l’heure actuelle, une des premières sources de productivité et de pouvoir. C’est sur le terrain de la maîtrise des processus de création, de transmission et de traitement de l’information et des savoirs que se déroulent les affrontements idéologiques les plus âpres de la période. »
Cette introduction au texte intitulé « Grande peur et misère de l’édition musicale à l’ère numérique » de Olivier Blondiau se situe dans la droite ligne de nombreux observateurs lucides et responsables, dont Jeremy Rifkin (voir article).
En réponse au débat souvent figé par l’aigreur et l’inertie des multinationales du disque (qui ont tout de même soigneusement éconduit à l’époque Karlheinz Brandenburg, un des promoteurs du format MP3), je conseille la lecture de trois textes défendant un point de vue très intéressant et bien argumenté :
par Ram Samudrala (Traduit par Jean-Marc Mandosio).
par Ram Samudrala (Traduit par Jean-Marc Mandosio).
par Olivier Blondeau.
Bonne lecture !