La tour de Babylone
« La tour de Babylone »
par Ted Chiang
(Denoël, Paris, 2006).
Je me suis méfié des superlatifs crispants lus et entendus au sujet de Ted Chiang, tout en étant intrigué par son profil de « jeune informaticien américain d’origine chinoise ».
Puis j’ai finalement (et heureusement) acheté son bouquin dans un moment de faiblesse comme je les aime…
Probablement harassé par les divagations du très irrégulier Maurice G. Dantec, dont « Babylon Babies » prenait les poussières sur ma table de nuit, j’avais besoin de changer d’air. Manque de bol : « Babylon Babies »/ »La tour de Babylone », coïncidence un peu décourageante.
Mais !! Parmi les huit nouvelles très réussies qui composent ce recueil, « Comprends » (la deuxième du livre) est époustouflante, parfaite à mon goût, et m’a suffi à ne pas regretter cette dépense.
Le narrateur décrit avec une précision de plus en plus vertigineuse le développement de son intelligence, suite à un traitement à l’ « hormone K ». Un récit halluciné, réaliste, très documenté et quasi pédagogique grâce à ses descriptions passionantes sur fond de sciences cognitives.
… Et avant tout, un grand plaisir !