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Le projet Open-Course/Open-Source est une séance d'information itinérante dédiée
aux logiciels libres et à leurs applications dans le domaine spécifique de l’art.
Détails ci-dessous.
> Voir les news sur le blog. open_course
séance à venir :
29 mars 2019 : Open-Course/Open-Source à l'Erg (Bruxelles).
Voir la page d'infos.

Séances précédentes :
28 mars 2014 : Open-Course/Open-Source à l'Erg (Bruxelles). Voir le compte rendu et les photos.
22 mars 2013 : Open-Course/Open-Source à l'Erg (Bruxelles). Voir l'annonce. Voir les photos.
22 avril 2010 : Open-Course/Open-Source à l'ESAPV (Mons). Voir le compte rendu et les photos.
28 avril 2009 : Open-Course/Open-Source à la HEAJ (Namur). Voir le compte rendu et les photos.
09 mai 2009 : Rencontres du Libre à la Maison des Cultures (Bruxelles) Voir le compte rendu et les photos.
31 mars 2009 : Open-Course/Open-Source à l'Erg (Bruxelles). Voir le compte rendu et les photos.
11 avril 2008 : Open-Course/Open-Source à l'Erg (Bruxelles). Voir le compte rendu et les photos.

Sommaire de cette page :
I. Contexte général. retour au top
open_course
Photo : Marc Wathieu.

L’incursion des technologies numériques dans le domaine de l’art est un processus en cours depuis plus d’une quinzaine d’années. Ce processus est cependant soumis à une série de conditions dictées par l’évolution rapide de ces outils et de leur marché.
Notre comportement face aux machines s’en trouve régulièrement modifié, induisant de fréquentes remises en question aux conséquences importantes, tant économiques et sociales que pédagogiques.

- Contexte économique.
Outre l’équipement des structures pédagogiques ou associatives sans cesse menacé d’obsolescence, les citoyen(ne)s ou les étudiant(e)s sont aujourd’hui souvent munis d’ordinateurs portables performants.
Compte-tenu des budgets nécessaires à l’achat de licences de logiciels (1) et de la non-synchronisation entre l’actualité des systèmes d’exploitations et celles des logiciels, on peut imaginer la difficulté de ces structures à adopter une attitude pertinente d’achat. Que dire de la situation des citoyen(ne)s ou des étudiant(e)s confronté(e)s à la nécessité de s’équiper individuellement ? Ces facteurs sont à l’origine de situations délicates : soumission à des offres de sponsoring, circulation de copies illégales, positions officielles embarrassées, etc. Le logiciel libre et open-source offre une alternative, gratuite et fiable.

- Contexte pédagogique.
Soucieuses de prodiguer une formation adéquate à leurs étudiant(e)s, les écoles seraient-elles de fait contraintes à valoriser un apprentissage aux logiciels reconnus (2), dans l’espoir d’une insertion professionnelle réussie ? Les mises à jour incessantes des systèmes et des logiciels, ainsi que l’évolution des usages permettent de relativiser ce point de vue : la bonne compréhension du fonctionnement d’un ordinateur ou d’un logiciel restera toujours la meilleure manière de faire face au changement.
Par ses pratiques transparentes, transmissibles et communautaires, le logiciel libre et open-source offre un terrain très propice à l’apprentissage critique des ressources logicielles. Un des exemples les plus frappants de technologie open source est le réseau Internet. La fonction «afficher la source» des navigateurs a encouragé la prolifération rapide des compétences en création de site web. Ainsi, l’accès au code des programmes open-source permet un apprentissage mutuel à la communauté de ses utilisateurs, augmentant globalement leurs compétences.
Ce constat nous a poussé à envisager l’utilité d’une initiative d’information dédiée à une approche pédagogique du logiciel libre et de ses applications dans le domaine spécifique de l’art.

1. Exemples : $ 1.299,99 pour une licence Adobe Creative Suite 4 Design Standard (1 poste, prix annoncé le 16 mars 2009 sur le site amazon.fr) ou $ 699.00 pour une licence Max/MSP + Jitter Bundle, prix annoncé le 16 mars 2009 sur le site cycling74.com
2. Par exemple le monopole Adobe Creative Suite (Photoshop, Illustrator, etc). Le terme «logiciel propriétaire» désigne un logiciel dont le code est inaccessible. Leur utilisation est majoritairement payante et exige une autorisation spécifique. Leur redistribution ou leur modification sont interdites. Par opposition, les termes «logiciel Open Source» ou «logiciel libre» désignent un logiciel qui est fourni avec l’autorisation pour quiconque de l’utiliser, de le copier, et de le distribuer, soit sous une forme conforme à l’original, soit avec des modifications, ou encore gratuitement ou contre un certain montant. Ceci signifie en particulier que son code source doit être disponible.
Voir le site GNU.
II. Philosophie du projet. retour au top
"Open-course/Open-source" s’inscrit dans une démarche participative, collaborative et citoyenne initiée par les communautés d’utilisateurs et de développeurs du logiciel libre. Plus spécifiquement, et à l’échelle de la Belgique francophone, "Open-course/Open-source" s’inspire d’initiatives d’information sur le logiciel libre dans le domaine artistique telles que GOTO10, The Digital Artists Handbook ou encore FLOSS+ART.

- Qu’est-ce qu’un logiciel libre ?
Par opposition aux logiciel dits "propriétaires" (3), les caractéristiques du logiciel libre sont basées sur sa licence dite "libre", donnant à chacun le droit d’utiliser, d’étudier, de modifier, de dupliquer, de donner et éventuellement de vendre le logiciel. Ces caractéristiques sont fixées par les termes de la Free Software Foundation (FSF) et du projet GNU.

- Qu’est-ce qu’un logiciel Open Source ?
La désignation "Open Source" s’applique aux logiciels dont la licence respecte des critères précisément établis par l’Open Source Initiative, c’est-à-dire la possibilité de libre redistribution, d’accès au code source, et de travaux dérivés.
III. Objectifs et ambitions. retour au top

Diffusant de l’information et créant les conditions d’un débat, l’objectif du projet "Open-course/Open-source" est d’échanger des expériences artistiques basées sur le logiciel libre, et de provoquer ou d’accompagner une réflexion sur les enjeux pratiques des logiciels libres appliqués au domaine de l’art.
Notamment :

- se démarquer des attitudes prévisibles engendrées par l’usage des logiciels propriétaires traditionnels, efficaces mais chers et rigides.

- mieux comprendre le fonctionnement d’un ordinateur par l’installation et la manipulation des logiciels libres.

- encourager une démarche participative et communautaire par le partage des savoirs et des codes open source.

- se poser en citoyen responsable et critique, capable de se forger une opinion en s’informant sur les solutions alternatives et capable de se soustraire à la domination pernicieuse des gros producteurs.
«Open-course/Open-source» a également pour ambition de promouvoir des initiatives (individuelles ou collectives) déjà existantes dans ce domaine - mais de manière éparse, en rassemblant de l’information sous son label via un site dédié, ou en sollicitant leur(s) promoteur(s) pour des présentations ou des animations. Exemple : Femke Snelting, Harrisson et Pierre Huyghebaert du collectif Open Source Publishing, Nicolas Malevé de Constant vzw, Olivier Meunier du Réseau Citoyen, etc (voir le chapitre "déroulement d’une journée-type").
IV. Moyens et identité du projet. retour au top

Nous avons baptisé ce projet "Open-course/Open-source" en référence à la coopération, à la transmission et au partage des savoirs, notions fondatrices du logiciel libre.

- Équipe.
Autour d’un noyau de base, "Open-course/Open-source" est constitué d’une équipe mobile de conférenciers aux compétences reconnues, issus de différents réseaux et de différentes pratiques (artistes indépendants, professeurs, membres actifs d’associations impliquées dans les arts numériques). Une réserve d’intervenants est entretenue pour faire face aux impératifs de planning.

- Label.
Conçu comme un label nomade, "Open-course/Open-source" rassemble une série de ressources (originales ou existantes) de qualité pour les transmettre localement sous une forme souple et conviviale.

- Journée d’information.
La forme choisie sera celle d’une journée festive et évènementielle se détachant des pratiques pédagogiques habituelles : un ensemble de présentations, de démonstrations, de rencontres et de petits ateliers destinés à explorer les ressources des outils libres, dans un souci d’information, de proximité et d’accessibilité.

- Site web.
L’agenda et les informations relatives au projet "Open-course/Open-source" seront diffusées et entretenues par un support de communication en ligne (blog participatif) annonçant, documentant et archivant ses activités ou collaborations.

- Autres supports de communication.
Une affiche générique - papier couché impression deux couleurs - sera conçue de manière à permettre l’ajout d’informations locales (lieu, date, etc). Des badges seront également produits pour promouvoir l’aspect évènementiel des interventions dans les écoles.
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Photo : Harrisson.

Structures pédagogiques.
Ce public est composé des écoles d’art ou des hautes-écoles (cursus long ou court) incluant une formation aux arts numériques ou à la communication par l’image avec un volet infographie. Au sein de ces écoles : les étudiants, les professeurs et les responsables pédagogiques.

À titre d’exemple, voici une liste non-exhaustive de telles écoles :

Opérateurs culturel et monde associatif.
Le secteur des infrastructures culturelles et de proximité (organismes de prêt public, centres culturels, lieux de spectacle) pourrait accueillir une journée "Open-course/Open-source" dans le cadre d’activités à vocation pédagogique basées sur l’accessibilité, la création ou et le logiciel libre, sous forme d’évènement ponctuel ou en rapport avec d’autres initiatives connexes (Fête de l’Internet, Espaces Publiques Numériques, etc)

À titre d’exemple :

- Prise de contact.
Notre méthode de travail commmence par une prise de contact préalable avec un établissement et un responsable local, afin de définir le cadre de la journée (local, estimation du nombre d’étudiants, planning, conditions pratiques).

- Planning.
Le choix d’une date sera fixé, en tenant compte à la fois de la disponibilité des intervenants et des desiderata de l’école. Des suppléants aux intervenants de base seront prévus afin de garantir un plateau de qualité, conforme à nos objectifs.

- Autonomie technique.
Le projet "Open-course/Open-source" s’engage à prévoir l’équipement nécessaire au déroulement de la journée, en collaboration avec le/la responsable local(e) pour un état des lieux.

- Kit de communication.
Un kit de communication (affiches, badges) sera transmis au responsable local pour permettre une annonce efficace en plus d’une communication en ligne.
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Photo : Marc Wathieu.

Le planning d’une journée est divisé en deux phases : la matinée consacrée à des présentations et l’après-midi consacrée à une «Print Party».

Quelques exemples de présentation lors des éditions 2008 et 2009 :
Nicolas Malevé : Propriété artistique et alternatives au droit d’auteur.
Lionel Maes : Homeostatic.
Lionel Maes : Applications PHP.
Stéphane Noël : Plugin MAGUZINE pour SPIP.
Sébastien Denooz et Stéphane Noël : Dernières nouvelles de la planète SPIP.
OSP : Présentation de leur travail sur le livre «CROSS-over».
OSP : Print-Party.
Simon Geilfus : Image générative et graphisme animé avec le logiciel Processing.
Olivier Meunier : Installation d’une antenne du Réseau Citoyen - réseau Wi-Fi public.
Olivier di Stefano : Outils libres : aperçu et exemples.
"Print Party" (recette, cuisine, mise page et impression d’un booklet) animée par Femke Snelting, Harrisson et Pierre Huyghebaert, et selon leur disponibilité, Yi Jiang, Ludivine Loiseau et Lauren Grusenmeyer (collectif Open Source Publishing).
Cette liste indicative est basée sur la journée-type organisée à l’Erg le 11 avril 2008.
Elle donne un aperçu pratique d’une journée "Open-course/Open-source".

  • Liste du matériel nécessaire pour les présentations du matin :

  • dans un local permettant une projection (occultation possible ou tentures) :
    - 1 projecteur avec câble VGA
    - 1 mur blanc ou écran
    - 1 connexion ADSL

  • Liste du matériel nécessaire pour la performance "4 X 4 PRINT-PARTY" :

  • dans un local permettant une projection (occultation possible ou tentures) :
    - 2 fours électriques (type ‘mini-four’ DeLonghi, Moulinex ou autres...)
    - 3 ou 4 boilers électriques

    - 16 oeufs
    - 1 kg de beurre
    - 1 kg de sucre blanc fin
    - 1 kg de farine
    - 400 g de thé noir
    - 1 litre de lait
    - 36 morceaux sucres

    - 1 raclette en caoutchouc
    - 2 cuillères à soupe
    - 4 fourchettes
    - 4 spatules en bois
    - 2 maniques
    - 1 tamis à farine
    - 2 fouets de cuisine
    - 2 grands saladiers
    - 4 moules à cakes identiques (qui rentrent dans les susdits fours)
    - 36 assiettes en carton
    - 36 tasses
    - 36 cuillères

    - 2 grandes tables stables
    - 1 imprimante laser
    - 1000 feuilles A4
    - 1 ou 2 projecteurs avec leurs câbles de connexion
    - 1 rallonge électrique
    - 1 triplette
    - 1 mat a découpe
    - 1 cutter bien affuté
    - 1 agraffeuse
    - 1 bout de carton

    Dans l’état actuel du projet, la notion de partenariat s’entend comme un support logistique ponctuel dans le cadre de la mise sur pied d’une journée "Open-course/Open-source".

    - iMAL et Constant VZW.
    Des collaborations ponctuelles (conseils, expertise, relais d’information, services) peuvent être établies entre le projet «Open-course/Open-source» et des associations telles que iMAL ou Constant VZW. Bien que de natures différentes, les activités de ces deux associations partagent occasionnellement certains objectifs pédagogiques semblables à ceux de "Open-course/Open-source", notamment un débat autour des arts numériques, des ateliers de formation ou encore l’identification d’un réseau d’information et de ressources sur les arts numériques.
    iMAL.
    Constant VZW.

    - L’Erg (École de Recherche Graphique) à Bruxelles.
    Une première version de "Open-course/Open-source" s’est tenue à l’Erg le vendredi 11 avril 2008, grâce au support de la direction et du personnel pédagogique de cette école.
    Erg.

    - L’ESAPV (École Supérieure des Arts Plastiques et Visuels) à Mons.
    Le projet "Open-course/Open-source" a d’ores et déjà été accueilli favorablement par plusieurs professeurs ou assistants actifs au sein de cette école.
    ESAPV.

    - La HEAJ (Haute-École Albert Jacquard) à Namur.
    En raison de la nature de la formation proposée dans cette école (techniques infographiques), plusieurs professeurs ont accueilli favorablement l’idée d’une journée "Open-course/Open-source" en leurs murs.
    HEAJ.

    - Avril 2008 : journée "Open-course/Open-source" à l’Erg.
    Cette journée du vendredi 11 avril a réuni un intéressant plateau de participants motivés. L’occasion d’un premier bilan positif : satisfaction des étudiants et des participants, organisation opérationnelle et bonne ambiance !

    - Mars 2009 : journée"Open-course/Open-source" à l'Erg.
    Sur la lancée de l’année précédente, l’envie de remettre le couvert le 31 mars ! Une matinée très instructive et une print-party augmentée de la présentation du livre «Cross-Over» réalisé par OSP.

    - Avril 2009 : journée «Open-course/Open-source» à la HEAJ.
    Un plateau un peu différent de celui de l’Erg, avec notamment la présence de Olivier di Stefano, ancien de la HEAJ actuellement assistant à l’ESAPV-MONS et fervent promoteur du libre.