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Le mélange hybride d'art, de scénographie, d'interface et de technologie confère aux installations
interactives un caractère de recherche propice à l'expérimentation. Le son, l'image, la mise en espace ou encore le geste interactif sont déployés dans de nouvelles proportions, incorporant l'intervention de l'utilisateur/spectateur dans l'oeuvre elle-même. Comme le préfigurait Robert Rauschenberg et Billy Klüver avec EAT (Experiments in Art & Technology, collectif d'artistes et d'ingénieurs fondé en 1966), tout semble ici réunir la science et l'art: projection d'images, gestion et connectique de machines-esclaves, capteurs réagissant à la lumière, au mouvement ou à la couleur, reconnaissance et synthèse vocale, reconnaissance visuelle... " La vocation de Experiments in Art and Technology est de servir de courroie de transmission et de catalyseur pour l'inévitable et active coopération entre les milieux de l'industrie, du travail, de la technologie et des arts. E.A.T. a endossé la responsabilité de bâtir une méthode de collaboration efficiente entre les artistes et les ingénieurs, sous les auspices de l'industrie". (extrait de la mission de EAT). Les interfaces explorent les conditions du passage entre le monde réel et son interprétation numérisée. Cette relation de cause à effet en temps-réel redouble la magie d'une transgression des frontières entre deux univers hétérogènes. Expérience perceptive particulière, où le corps se trouve simultanément mobilisé dans deux espaces-temps étrangers qui ne répondent pas aux mêmes lois physiques. Le pouvoir d'agir, via une interface, sur un monde parallèle renvoit aussi à notre pouvoir d'action sur le monde réel: nous existons à travers les conséquences de nos actes. Techniquement, pour permettre cette interactivité, des capteurs appropriés sont intégrés au sein de l'installation. Les informations envoyées par ces capteurs (caméra, cellules sensibles) sont exploitées via une programmation au sein d'un logiciel (Pure-Data, Max-MSP, Director, Isadora, Soft VNS...) pour modifier dynamiquement l'environnement physique en fonction du comportement du spectateur. ![]() des ampoules géantes dont les crépitements électriques deviennent une musique. ![]() ![]() dispositif de composition musicale en temps-réel par manipulation de pièces translucides. ![]() un capteur saisit le souffle du visiteur devant l'écran et fait s'envoler les graines à l'image. ![]() ![]() une captation video collective mais en temps différé, réalisée avec Max-MSP et Soft VNS. ![]() représentation visuelle minimaliste et dynamique du partage d’un territoire commun. ![]() ![]() traces mémorisées et projetées de la gestuelle des visiteurs. ![]() ![]() visualisation de la parole. Réalité augmentée (lunettes). Voir aussi The Hidden World of Noise and Voice sur le site de Robert Praxmarer. ![]() parcours en vélo dans une ville virtuelle. ![]() ![]() ![]() un jeu d'ombre. ![]() ![]() Un videomaton prélève un portrait de 6 secondes et l'envoie en ligne sur un serveur. ![]() ![]() structure demi-sphérique et dispositif évolutif et interactif (relation homme-image-son). ![]() ![]() installation vidéo interactive de Cyrille C. de Laleu sur le site La Kitchen. Voir aussi ici. ![]() Installation audiovisuelle interactive gérée avec Director. ![]() Installation interactive qui interprète le rythme et la musicalité des gestes de l'écriture (utilisant Max/Msp). ![]() Installation participative autour d'un jeu de mouvements et de regards (utilisant Max/Msp). ![]() Rencontre entre un visage, des voix de synthèse modélisées et générées en temps réel, et un visiteur. Une réalisation conçue à l'Ircam et utilisant Max. ![]() Installation interactive (image générée en temps réel et paysage audio) utilisant Max/Msp. ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
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