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En informatique, un arbre est une structure de données récursives. Par exemple, les répertoires de la plupart des systèmes d'exploitation actuels forment des arbres: Windows, Unix, Linux et Mac OS X.
Dans un arbre, on distingue deux catégories d'éléments : - les "feuilles", éléments "terminaux" ne possédant plus de sous-branches, éléments "enfants"; - les "nœuds" internes, éléments possédant des sous-branches, donc étant "parents". La racine de l'arbre est le nœud ne possédant plus de parent. La hauteur d'un arbre est la longueur du plus grand chemin menant, pour chaque étape, d'un "parent" à un" enfant". Une arborescence permet d'organiser les données en mémoire ou sur disque, de manière logique et hiérarchisée, rendant plus efficaces la consultation et la manipulation des données stockées. Une structure en forme d'arbre se déploie (par exemple) à partir d'un menu "racine" principal (disque dur, page d'accueil), en sous-menus, puis pages, puis composants de la page. Une fois visualisée, une telle structure permet de décrire ou de plannifier les cheminements possibles au sein de données, ou encore les scénarii de navigation au sein d'un contenu, d'un site web, et plus largement d'un programme. Cheminements horizontaux ou verticaux. La représentation d'une arborescence sous la forme d'un organigramme ("flowchart") est un excellent outil d'évaluation. L'organisation des différents dossiers contenant pages et fichiers est le reflet fidèle d'une arborescence. La nomenclature des fichiers en profite à son tour. Il s'agit ici d'indentifier, de classer, de hiérarchiser, de guider, de structurer, d'organiser. L'arborescence d'un site incarne sa navigation: l'utilisateur ne tarde pas à en comprendre la structure. Lors de la conception d'un projet, un bon schéma de travail en facilite le développement et la programmation, surtout dans un contexte collaboratif.
Nous examinerons le livre étonnant de Gaston Bonnier: "Les noms des fleurs trouvés par la méthode simple" (Librairie générale de l'enseignement). Cet ouvrage, apparemment publié vers 1945 (il est mal daté), est un exemple frappant d'une arborescence visible à l'oeil nu. En naviguant d'une page à l'autre sur base de critères simples, le lecteur peut identifier précisémment une plante ou une fleur parmi 372 reproductions couleurs et 2715 figures en N/B... Génial ! Outre le parallèle évident avec le principe de l'hypertexte, ce livre de botanique peut induire une réflexion sur l'étonnante similitude entre les modèles informatiques des nouvelles technologies et la nature: arborescence, ramification, fractales, codes et messages génétiques, réseaux, rhizomes, etc. Une recherche sur ce thème sera proposée en atelier: différence entre rhizome et arborescence, etc. La série "un livre dont vous êtes le héros" a adapté plus tard ce type de structure à des romans d'aventures. Autre exemple: "Continue" de Dieter Kiessling (Artintact 4, 1997 - ZKM). Le schéma d'arborescence de ce projet, également basé sur un principe simple, rend justement sa conception très efficace et facile à comprendre. L'idée de ce projet en est d'autant forte et métaphorique. Voir la page "Continue" sur le site de Dieter Kiessling. ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
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