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Le HTML est un langage qui permet de structurer une page web, tout en définissant les conditions d'affichage des images, de la typographie et de la couleur. Les possibilités graphiques du HTML sont cependant peu nombreuses, et souvent insatisfaisantes pour les graphistes. En outre, le HTML, basé sur l'hypertexte, offre une interactivité réduite à la navigation par hyperliens. Conforme à l'esprit ouvert et libre du web, la puissance du HTML réside surtout dans son adéquation parfaite avec le système d'indexation de pages en ligne rendant les contenus accessibles et INDEXABLES par les moteurs de recherches.
La raison d'être du web passe par cette réalité incontournable: un partage des savoirs, des codes et de l'information. Au bout de cette philosophie, souvent ternie par les pratiques de commerce en ligne, il y a la notion d' «intelligence collective» incarnée par de nombreux projets citoyens, éducatifs, associatifs, collectifs, gouvernementaux ou activistes: les wikis, les forums, les sites collaboratifs, et plus simplement les sites personnels, d'opinion, etc. Certains logiciels propriétaires très performants sont entre-temps apparus sur le marché, et avec eux leur opacité, leurs sources fermées, obligeant les navigateurs à s'équiper de plugins pour déchiffrer ces contenus verrouillés. Pour contrôler totalement le comportement graphique d'une page, les graphistes ont alors cru trouver une solution-miracle avec Macromedia Flash, puissant logiciel permettant une gestion très précise de l'affichage tout-en-un, et surtout une interactivité accrue. Le World Wide Web, avec ses principes de transparence, de visibilité des contenus et de leurs structures, a rapidemment été envahi par la technologie Flash. Si la production d'animations vectorielles interactives est bien la spécialité incontestable de Flash, un site réalisé entièremment grâce à cette technologie rend son contenu invisible aux moteurs de recherche et échappe à la logique de l'hypertexte. De nombreux sites ont dès lors choisi d'offrir une navigation double: l'une en Flash, et l'autre en HTML, afin de répondre aux normes du web tout en exploitant les qualités de cette technologie propriétaire. Outre les difficultés d'indexation des pages (Voir Comment référencer un site conçu en Flash ?) et la non-conformité aux standards W3C, cette approche peut entraîner de réels problèmes de conception.
Exemple:
![]() ![]() ![]() Aujourd'hui, devant la multiplication des machines et des différents types de consultation du réseau (ordis, PDA, téléphones, etc) les standards ouverts et les normes de publication du web sont plus que jamais d'actualité. Une nouvelle approche du webdesign a fait son chemin: la capacité d'adapter un site à différents systèmes d’exploitation, à une diversité (imprévisible) de logiciels de lecture est désormais possible grâce à la puissance des feuilles de styles. Pour accéder à cette souplesse, le couple HTML + CSS (Cascading Style Sheets-Feuilles de Styles) démontre efficacement qu'en séparant le contenu de sa présentation, il le rend ainsi lisible à la fois par des robots en tout genres (programmes, petits appareils, consoles UNIX, lecteurs pour aveugles) et des navigateurs non seulement d’aujourd’hui, mais (et c'est le plus important) de demain. ![]() Pour bien comprendre l'étendue des possibilités graphiques et ergonomiques de cette approche, il faut visiter le projet CSS Zen Garden: le même contenu hypertextuel (texte+liens) est exprimé d’une infinité de manières , démontrant les possibilités graphiques les plus étonnantes, et surtout permettant au contenu de s'adapter automatiquement aux différents contextes de consultation, connus ou à venir. ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
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